L'éthique du photographe animalier... De nos jours, un réel mouvement de retour à la Nature est en train de se développer dans notre société moderne et de plus en plus de personnes s’engagent dans cette voie, et la photographie de Nature n’y échappe pas.
Néanmoins, comme toute pratique à la mode, la photographie animalière connaît également des dérives et de graves abus, qu’il n’est pas possible de pardonner.
Adopter une éthique du photographe saine et raisonnée est selon moi primordial pour tout amoureux de Nature.
Décryptons ensemble ce que cela signifie et comment pratiquer notre passion en ayant l’esprit tranquille.
ATTENTION : Les images présentes dans cet article peuvent choquer. Si vous êtes de nature plutôt sensible, n'hésitez pas à changer d'article en parcourant le reste du blog.
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Chapitre 1
"je ne vais pas lui faire de mal, promis"
Tout photographe de Nature qui se respecte devrait adopter et suivre ce credo simple, même lorsque personne d’autre n’est présent pour le voir en train de photographier.
Ce n’est pas difficile à faire et pour tout amoureux de la nature, cela devrait être une seconde nature.
Malheureusement, à cause du nombre grandissant de personnes possédant maintenant du matériel photographique haut de gamme, et à la recherche de sensations fortes (et de reconnaissance sur les réseaux sociaux…), les photographes en quête de “l’image parfaite” nuisant à la faune et leur habitat sont de plus en plus communs.
Exemple d'une pratique honteuse, qui doit absolument être dénoncée et disparaître : Les animaux ne sont pas des jouets... !
L'éthique du photographe animalier : passé, présent et futur...
Quoiqu’il en soit, une chose est certaine : si tous les photographes se regroupaient ensemble, nous pourrions éliminer dans une large mesure tous ces abus et stopper les photographes sans morale.
L’autodiscipline est la meilleure réglementation qui existe, alors démarrons le mouvement maintenant.
L’un des chapitres les plus honteux dans l’histoire de la photographie animalière s’est passée au début des années 1990, lorsque la mode était à la photographie aux nids.
Toujours en quête de se dépasser, de nombreux photographes pratiquaient à un niveau d’insensibilité et de brutalité complètement terrifiant.
Sympa comme passe-temps, la photographie de crapaud mort....
Leur manière de procéder était simple : ils faisaient du repérage ou payaient des villageois pour localiser les nids.
Une fois que le nid d’une espèce recherchée était découvert, le photographe se rendait sur place et faisait son “jardinage” – un euphémisme pour dire qu’il arrachait les feuilles et les branches tout autour du nid pour avoir une vue dégagée dessus.
Une fois tous ces éléments parasites retirés, l’activité du nid était photographiée sous tous les angles, parfois en utilisant plusieurs flashs disposés tout autour.
Une fois que le photographe était satisfait, il partait, laissant le nid complètement exposé et vulnérable aux prédateurs.
Mais certains allaient même plus loin, en détruisant le nid (ainsi que les œufs, ou ils tuaient les poussins), afin que d’autres photographes ne puissent pas profiter de leur “découverte”.
Ces pratiques ont duré quelques années, avant qu’une condamnation sévère ne soit mise en place par les conservationnistes et les photographes ayant une conscience.
Cette pratique pernicieuse a finalement complètement cessé lorsque les photographies faites au nid ont été interdites dans les concours de photographie.
Aujourd’hui, à cause de ces pratiques méprisables, toutes les photos prises au nid, y compris celles prises de manière éthique, sont mal vues.
[formation complémentaire]
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A l’époque, il y avait beaucoup moins de photographes de Nature, donc les dommages causés par ces personnes sans éthique étaient plutôt limités.
Les appareils photo et les objectifs étaient beaucoup plus chers, en raison des frais de douane, et il était rare de croiser quelqu’un avec un objectif de 300 mm ou plus.
L’équipement pour filmer était également très onéreux et peu étaient ceux possédant une voiture capable de parcourir la campagne tous les week-end.
Ce passe-temps était donc, en grande partie, réservé à seulement quelques personnes aisées.
Les animaux ne sont pas des jouets que l'on peut attacher à une corde pour faire des photos !!!!
Mais tout ceci a changé avec les réformes économiques et le “boom” technologique.
D’un seul coup, les jeunes ont pu obtenir dès la sortie de l’université des salaires à cinq chiffres.
Dans le même temps, les frais de douane ont chuté de manière drastique, les fabricants d’appareils photo ont délocalisé leurs manufactures, les réseaux sociaux ont explosé et les documentaires animaliers ont déclenché une énorme soif de voyages et de photographie.
La photographie de Nature comme passion a donc décollé de manière exponentielle.
Et les terribles dérives qui vont avec aussi...
Bien qu’il n’y ait rien de mal à vouloir profiter de la Nature et photographier les animaux, la façon de le faire est très importante.
Malheureusement, les deux semblent rarement aller ensemble...
La triste vérité est qu’aujourd’hui, pour chaque photographe responsable qui respecte la Nature et essaie de minimiser son impact, il existe une horde de photographes amateurs insouciants qui constitue une véritable menace pour la faune.
Chapitre 2
la mauvause pratique de la photo animalière : qu'est-ce que c'est ?
De nombreux photographes n’ont pas la moindre conscience de leur impact sur la faune et considèrent souvent les animaux comme de simples modèles, à disposition de leur plaisir personnel.
Il ne leur vient même pas à l’esprit que leurs actions peuvent causer du stress à un animal, voir l’affecter profondément.
Prendre simplement conscience de ceci pourrait permettre à de nombreux photographes de réfléchir à leur prochaine sortie et de modifier leur comportement de manière appropriée.
L'exemple de l'outarde, en inde
Prenons l’exemple de l’un des oiseaux les plus rares au monde : l’outarde à tête noire, vivant en Inde et faisant partie des 100 espèces les plus menacées au monde.
Ce grand oiseau, qui vit dans de grandes prairies dégagées, se méfie énormément des intrus.
Quand il repère quelque chose à des centaines de mètres, sa réaction est d’arrêter ce qu’il fait et de fixer son attention sur l’intrus.
Tant que la “menace” persiste, l’oiseau ne se nourrit pas, ne court plus ni ne s’accouple, ce qui a impact direct sur sa survie.
En raison du dérangement causé par certains photographes insensibles, le Ministère de l’Environnement et des Forêts indien a été contraint d’imposer une limitation de la pratique de la photographie pendant sa période de reproduction.
Si nous ne faisons pas régulièrement attention de manière proactive à la menace de la photographie non-éthique, nous pouvons nous attendre de plus en plus à ce genre de directives, ce qui affectera l’ensemble de la communauté photographique.
Les dégâts sur les habitats naturels
Les dégâts sur les habitats peuvent être également immenses lorsque de nombreux photographes et leurs véhicules convergent vers un même endroit.
Par exemple, certaines savanes africaines ont subi d’énormes dégâts et ont été détruites par des photographes amateurs un peu trop enthousiastes.
Heureusement, grâce à la mise en évidence de ces problèmes et à de nombreuses discussions, il y a eu beaucoup de changements dans certains domaines.
Bien qu’il soit impossible de lister tous les comportements contraires à l’éthique, la conscience et le bon sens doivent être votre meilleur guide : si vous pensez que vous êtes en train ou sur le point de faire quelque chose pouvant causer du stress à votre sujet ou des dégâts à son habitat, alors… reculez !
C’est aussi simple que ça.
Chapitre 3
l'éthique du photographe animalier : la voie à suivre
Qu’on le veuille ou non, l’envie de photographier la faune et la Nature semble grandir de plus en plus à travers le monde.
Il est donc impératif que nous travaillions ensemble pour minimiser les impacts négatifs de notre pratique.
Le seul facteur, et le plus important, pour changer les comportements, est de donner le bon exemple.
Les modèles sont importants dans n’importe quel domaine et la photographie animalière ne fait pas exception.
L'exemple à donner si vous êtes un photographe expérimenté
Si vous êtes un photographe expérimenté, efforcez-vous d’être un bon modèle et montrez l’exemple.
Si des débutants vous voit adopter des pratiques douteuses, alors ils supposeront naturellement que c’est ainsi que la photographie de Nature fonctionne et ils vous imiteront.
En effet, en agissant ainsi vous amplifierez ce mauvais comportement, en le transmettant par inadvertance aux autres, créant un effet “boule de neige”.
D’un autre côté, si vous êtes respectueux de la Nature et de la faune, ce ne sera pas seulement votre stature qui grandira, puisque votre attitude déteindra également sur beaucoup d’autres.
Si vous avez beaucoup d'abonnés sur les réseaux sociaux
En tant que photographe passionné, vous avez probablement beaucoup d’abonnés sur les réseaux sociaux.
Communiquez-leur régulièrement votre vision de l’éthique du photographe animalier en partageant cet article.
Cela ne vous coûtera rien et vous ferez forte impression sur ceux qui découvrent cette passion.
sensibilisez vos abonnés à ces pratiques honteuses
Si vous organisez régulièrement des sorties ou des stages photos, commencez et terminez chaque session avec un discours fort.
Faites en sorte que vos participants prennent un engagement sincère en faveur d’une photographie éthique.
Cela aura forcément un impact sur ceux manquant de sensibilité.
NON, CES PHOTOS NE SONT PAS "MIGNONNES" !
Et pour ceux qui n'en ont rien à faire ?
Ils seront forcés de changer leur comportement quand de plus en plus de photographes deviendront respectueux de la Nature et intolérants aux pratiques contraires à l’éthique du photographe animalier.
Pour que cet effet positif fonctionne et se multiplie, le plus important est de ne pas être cynique à propos de notre capacité à provoquer un changement de comportement.
Voici un exemple de quelque chose que nous avons tous vu : quand une rue est gardée propre par certains de ses habitants, les autres hésitent à y jeter leurs détritus.
Et si ils le font, les personnes responsables vont les réprimander et leur faire suffisamment honte pour qu’ils ne recommencent plus, mettant tout le monde dans “le droit chemin”.
De la même manière, nous pouvons nous débarrasser de la photographie animalière non-éthique si nous pratiquons et diffusons ensemble la bonne façon de faire.
Chapitre 4
exemples de pratiques honteuses (et comment les réduire)
Bien qu’il ne soit pas toujours possible de décrire noir sur blanc ce qui est éthique ou non, voici quelques pistes.
Notez que certaines de ces pratiques, en plus d’être contraires à l’éthique, sont aussi illégales et violent plusieurs lois sur la protection de l’environnement et des animaux.
Exemple n°1 : la sur-pratique de la photo animalière
Trop de personnes ou de véhicules qui se mettent à proximité d’un animal dans un parc ou une réserve naturelle et/ou qui vont volontairement s’approcher pour provoquer une réaction de l’animal.
Quel est l'impact ?
Provoque un stress énorme et perturbe les comportements naturels de l’animal, comme la chasse, l’alimentation et la parade nuptiale.
Dans le cas de grand animaux, comme les éléphants et les tigres, le fait d’être régulièrement approchés peut les rendre plus dangereux.
Quelle est la solution ?
Lorsque vous repérez un animal, maintenez une distance de sécurité entre vous et lui.
Si vous voyez d’autres personnes approcher, prenez quelques photos et partez.
Si vous constatez que l’un des chauffeurs, guides ou photographes se comporte mal, prenez discrètement une vidéo et signalez-le aux autorités.
Exemple n°2 : la photographie au nid ou au terrier
Cette pratique consiste à photographier les oiseaux directement dans leur nid ou les mammifères dans leur terrier, durant la période des naissance.
Quel est l'impact ?
Provoque stress et perturbations, ce qui peut entraîner l’abandon du nid ou du terrier par les parents.
Dans le cas des mammifères, cela force souvent les parents à déplacer leur progéniture dans une autre tanière, qui est souvent moins sûre que celle d’origine.
Cette pratique peut également attirer d’autres photographes ou même des braconniers.
Quelle est la solution ?
Ne photographiez pas au nid ou au terrier !
Restez à l’écart des nouveaux-nés et ou des jeunes. Inutile de dire que cela inclut également la manipulation.
Les administrateurs de site et les modérateurs sur les forums et réseaux sociaux en ligne doivent être très stricts sur la non-diffusion de ces images.
Exemple n°3 : la repasse pour attirer les oiseaux
La repasse consiste à diffuser ou reproduire le chant d’un oiseau pour l’attirer à certains endroits en particulier, afin de pouvoir les observer beaucoup plus facilement.
Quel est l'impact ?
Des études ont montré que cela peut causer beaucoup de stress aux animaux, provoquer de grosses dépenses énergétiques, perturber les systèmes sociaux et même conduire à la rupture de certains couples.
La repasse pendant la saison de reproduction peut détourner les adultes des tâches importantes, telles que la parade nuptiale, la surveillance des nids et la défense du territoire, ce qui peut avoir de graves conséquences sur le succès de la reproduction.
Quelle est la solution ?
Stopper tout simplement cette pratique, en particulier sur les oiseaux rares et en voie de disparition.
Exemple n°4 : photographier les oiseaux nocturnes avec des lampes ou des flashs
Quel est l'impact ?
Les animaux nocturnes, tel que les chouettes et les hiboux, ont des yeux extrêmement sensibles et peuvent être temporairement aveuglés par les lampes-torches et les flashs.
Les biologistes qui étudient ces animaux préfèrent utiliser des diffuseurs et des filtres rouges sur les lampes, pour minimiser l’impact des lumières sur leurs rétines.
Quelle est la solution ?
Laissez les animaux nocturnes tranquilles.
Si vous avez une bonne raison (telle que la recherche) de les photographier, il est préférable d’utiliser une caméra vidéo possédant une vision nocturne et de faire des captures d’images de la vidéo enregistrée.
Exemple n°5 : poursuivre les animaux
Quel est l'impact ?
Provoque du stress énorme.
Les animaux n’ont plus d’énergie pour d’autres activités ou même pour fuir les prédateurs
Quelle est la solution ?
Evidemment, il est impossible de plaider l’ignorance ici.
C’est l’une des choses les plus méprisables que l’on puisse faire, et une personne qui pratique ceci ne peut pas être considérée comme un photographe de Nature.
Une telle personne doit être dénoncée et ne doit pas s’en tirer.
Exemple n°6 : manipuler les amphibiens et les reptiles
Quel est l'impact ?
Attraper et manipuler des animaux sauvages est fortement déconseillé et illégal dans certains pays.
Cela peut en effet leur causer un stress important.
Les amphibiens peuvent être contaminés par des champignons et des bactéries présents sur vos mains, ce qui peut être mortel pour l’individu et parfois pour l’espèce entière présente dans la région
Les garder hors de leur environnement naturel fera sécher leur peau et impactera fortement leur survie.
Certains photographes ont même été jusqu’à congeler des amphibiens et reptiles pour les rendre beaucoup moins mobiles et ainsi les photographier.
Quelle est la solution ?
Photographiez les amphibiens et les serpents dans leur habitat naturel, sans les manipuler ni les déranger.
En cas de doute, contactez un herpétologiste pour vous assurez qu’aucun mal n’a été fait aux animaux.
Exemple n°7 : l'appâtage avec de la nouritture
Quel est l'impact ?
Modifie le comportement des animaux et peut avoir des répercussions sur le long terme, telles qu’une accoutumance et une dépendance.
Dans le cas des carnivores, l’appâtage peut entraîner des attaques sur le bétail ou même sur les humains.
Quelle est la solution ?
Ne pas appâter d’animaux sous prétexte de faire des photos.
Exemple n°8 : conduire sur des sentiers interdits
Quel est l'impact ?
La conduite hors-routes, dans des zones sensibles, peut être désastreuse pour les oiseaux nichant au sol et pour une multitude de plantes, d’insectes et de serpents.
Ceci s’applique également pour la marche à pied.
Quelle est la solution ?
Préférez la marche à pied et rester sur les chemins balisés.
Chapitre 5
la responsabilité des webmasters
Je pense que les éditeurs et les magazines sur la faune et la photographie, ainsi que les communautés en ligne et groupes Facebook, ont l’importante responsabilité de s’assurer que leurs membres respectent les normes éthiques.
Les images discutables ne doivent pas être acceptées.
Par le passé, un tel leadership a entraîné la réduction des pratiques indésirables telles que la photographie au nid.
Suivre ces lignes directrices et les partager avec d’autres photographes favorisera le bien-être de la faune et des habitats naturels.
Sur le terrain, un photographe doit faire preuve de discernement et, en cas de doute, la faune doit toujours avoir le bénéfice du doute.
Profitons de la Nature de façon responsable !
conclusion de l'article
l'éthique du photographe animalier
Le but de cet article n’est pas de pointer du doigt, ni de dire qu’untel ou untel est meilleur photographe de Nature.
D’ailleurs, je ne vais pas vous le cacher, il m’arrive de manipuler (en faisant très attention) certains insectes, comme des coccinelles par exemple, pour les repositionner au bon endroit…
Mais cette façon de faire doit néanmoins rester occasionnelle et mesurée.
J’essaie dorénavant de le faire de moins en moins, par souci éthique mais également par défi personnel, car cela m’oblige à mieux penser mes images et à faire avec les contraintes du terrain.
Non, je pense au contraire qu’il est important d’éduquer et de sensibiliser au maximum, car l’erreur est humaine, surtout lorsque l’on débute.
En effet, démarrer dans n’importe quel domaine entraîne forcément de mauvaises pratiques au départ, qu’une personne plus expérimentée viendra corriger (professeur, personne plus expérimentée, etc…).
La photographie de Nature n’échappe pas à la règle, mais malheureusement; les conséquences peuvent être parfois terribles et irrécupérables.
Il était donc important pour moi, qui dispose d’une certaine visibilité sur internet, de sensibiliser les lecteurs à ces problèmes et dérives.
Et si vous avez apprécié cet article, n'hésitez pas à le partager avec vos amis sur les réseaux sociaux, cela prend 2 secondes et me permet de continuer à créer du contenu de qualité.
Bonnes photos à vous !
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Qui est l'auteur
Adrien Coquelle
Photographe animalier professionnel
Photographe animalier professionnel depuis 2016, je parcours la Savoie à la recherche d'ambiances particulières, pour immortaliser les animaux emblématiques des Alpes.
Je forme également tous les mois de nombreux photographes voulant progresser rapidement en photo animalière et de nature grâce à mes stages et formations.
Mes partenaires et collaborations :
Ce code “civil” de respect de la nature est inscrit depuis toujours et j’ai même été un infirmier de premier secours pour certains animaux. Je suis en fauteuil roulant donc je suis obligé de respecter un accès pour moi. Cela implique de réfléchir et d’être TRES attentif et persévérant. Je ne suis pas toujours récompensé mais mon plaisir a deux aspects : le respect de la nature, l’obligation d’être patient pour saisir la belle image.
D’ailleurs, si vous avez quelques conseils non commerciaux pour m’aider à passer à l’hybride, je suis preneur. Bien à vous.
Bien sûr, je peux vous donner quelques conseils pour passer à l’appareil photo hybride. Le passage à un hybride peut offrir de nombreux avantages. Tout d’abord, assurez-vous de bien comprendre les différences entre un appareil photo reflex numérique et un hybride afin de faire un choix éclairé. Voici un article où j’en parle : https://posenature.fr/reflex-ou-hybride-que-choisir/
Voici quelques conseils pour vous aider dans cette transition :
1. Recherche approfondie : Renseignez-vous sur les différents modèles d’appareils photo hybrides disponibles sur le marché. Comparez leurs caractéristiques, leurs performances et l’ergonomie pour trouver celui qui correspond le mieux à vos besoins spécifiques en photographie animalière et de nature.
2. Essayez avant d’acheter : Si possible, essayez différents appareils photo hybrides avant de faire votre choix final. Tenez-les en main, familiarisez-vous avec leurs commandes et vérifiez leur facilité d’utilisation, en particulier pour un utilisateur en fauteuil roulant.
3. Objectifs adaptés : Assurez-vous de choisir des objectifs appropriés pour la photographie animalière et de nature. Optez pour des objectifs polyvalents avec une bonne portée focale et une qualité d’image élevée. Certains fabricants proposent des objectifs spécialement conçus pour les appareils hybrides.
4. Transférez vos connaissances : Mettez à profit votre expertise en photographie animalière et en développement photo pour exploiter au maximum votre nouvel appareil photo hybride. Expérimentez avec les paramètres de l’appareil, la composition et l’éclairage pour obtenir des images de qualité.
Gardez à l’esprit que chaque photographe a ses préférences personnelles, donc l’expérimentation et la pratique sont essentielles pour s’adapter à un nouvel appareil photo. Bonne chance dans votre transition vers l’appareil hybride et continuez à apprécier la beauté de la nature avec votre passion pour la photographie !
J’aurai aimé partager mais ne suis pas sur les réseaux, dommage car très pédagogue
Merci Alain, pas de souci
Merci beaucoup pour votre article. je suis une amoureuse de la nature depuis toujours, 70 balais ça compte!!!!! j’ai la chance de vivre au milieu de nulle part, dans mes 2 ha de bois, prairies,vergers, haies……. jamais un produit phytosanitaire pour souiller la terre et les oiseaux, insectes, batraciens etc…. se bousculent et sont les modèles pour mes photos d’amatrice sans que jamais je ne les dérangent, les chevreuils viennent brouter dans le jardin et depuis quelques années la population de chardonnerets élégants est en hausse constante pour mon plus grand bonheur. Parmi mes locataires se trouvent un couple de faucon crécerelle et un de chevêche d’Athéna que je peux photographier de ma fenêtre de cuisine. alors bien sur je n’ai pas de photos extraordinaires d’oiseaux rares mais voyez vous mes modèles sont libres et heureux c’est mon plus grand bonheur
OUI, moi aussi je remercie les petits piafs, même si je n’ai pas réussi à les photographier, mais juste pour les chants qu’ils m’offrent. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis faite insulter parce ce que je faisais remarquer à des connards sur-équipés qu’ils n’avaient pas le droit de nourrir les vautours ou descendre sur la vire pour voir les nids ou trop s’approcher des marmottes. Tout ça pour dire qu’il y a encore beaucoup à faire.
Et le texte de votre article sur l’éthique est bien mais incomplet. Il manque le titre de l’exemple 5.
Bonjour Adrien,
Effectivement, tout formateur devrait avoir obligation de parler “éthique” dans ses premiers contacts avec de nouveaux/futurs photographes qu’ils soient amateurs ou professionnels! et c’est bien de le faire. Bravo.
Rien ne justifie de déranger un animal ou pire de l’attraper pour le mettre en situation pour une photo qu’on va s’empresser de diffuser sur les réseaux sociaux pour “se valoriser”. Je ne pratique pas cette méthode et diffuse peu mes photos car ma seule satisfaction est de réaliser des photos en dérangeant le minimum la faune. Cette faune qui est tellement agressée de toutes parts en commençant par les méthodes agricoles qui doivent absolument être revues et mises à l’échelle humaine: l’agriculture intensive en monoculture doit faire un virage à 180° pour se tourner vers le respect de la Nature, Nature qui ensuite sait donner un sacré coup de main à la culture raisonnée et diversifiée. La photo doit commencer par une observation, voire une découverte de la Nature, car il faut bien le dire, nos enfants à l’inverse des pays scandinaves ne sont pas sensibilisés à cette belle Nature que l’on peut observer tous les jours sans faire des kilomètres, mais juste dans le bois près de chez soi, voire même son jardin! observer les oiseaux tous les jours nous font découvrir que leur vie est complexe et animée d’une vivacité incroyable, surtout au moment de la nidifcation. Une mangeoire/nid (pour mésanges charbonnières) installée à quelques mètres de son salon permet une observation de nombreuses espèces et favorise la photo (cela permet de trouver les bons réglages, car on peut multiplier les clichés, sans déranger! ) même à travers les vitres! Attention au nourrissage toutefois qui ne doit être fait que pendant les périodes très froides ou neige et ne pas générer une accoutumance qui fragiliserait les oiseaux. S’ INTERDIRE de donner des boules de graines/graisse vendues de partout qui sont très mauvaises d’après les ornithologues, préférer les graines de tournesols bien meilleures. Merci de vos excellents conseils & commentaires.
Baroudeur
Merci et bravo pour cet article Adrien … la nature nous offre tant de belles choses qu’il faut expressément la garder telle quel, si l’on veut profiter d’elle en image. C’est un monde vivant, respectons le.
De rien, avec plaisir !
Très bon article ! Merci ! je pense qu’il faut mentionner de la même façon, la photographie sous marine avec les abus probablement moins facile à identifier mais parfois réel derrière le harcèlement de certaines espèces dans leurs anémones comme les poissons clowns par exemple . Même si les cursus de plongeurs intègrent les bonnes pratique de comportement vis à vis de l’environnement il faut aussi l’aborder via les forums et conversations photos nature .
Oui la photo sous marine pose également de gros problèmes, mais je m’y connais beaucoup moins…
Ami(e)s photographes,
A lire et à appliquer sans modération, les animaux quels qu’ils soient ne sont pas des jouets.
Photographier et partager c’est bien mais dans le respect des animaux et de la nature qui l’entoure.
La photo du siècle n’a que peu d’importance si celle-ci est prise sans le respect de l’autre qui est la vedette de la photographie animalière, c’est à dire l’animal que vous avez photographié.
C’est l’animal qui est la vedette de nos photos et non nous les photographes.
Nous avons le bonheur de photographier les animaux dans leur habitat naturel, à nous de les respecter.
Ils nous gratifient chaque jour d’un spectacle unique qui est leurs façons de vivre, à nous de savoir les observer sans pour cela les déranger.
A nous de savoir prendre ce cliché, qui ne va que répercuter notre façon de les voir au travers de notre objectif.
Il m’est arrivé de rentrer chez moi après une journée de shooting animalier avec seulement quelques photos de prises, mais avec ce bonheur dans le cœur d’avoir passé cette journée avec mon épouse qui m’accompagne toujours, dans le respect de la nature et de sa faune qui nous entoure.
Chaque jour est un jour différent, respect, discrétion, patience, calme, observation est la base de la photographie animalière.
Superbe article Adrien, merci. Il n’y a absolument rien qui puisse justifier de mettre une espèce en péril ou de lui nuire de quelque façon que ce soit. L’impact humain est déjà tellement dommageable pour la nature. Je pense que tout photographe doit agir avec intelligence et se sentir responsable de l’impact que sa prise de vue peut avoir sur l’environnement. Croiser le regard d’un animal sauvage est déjà un moment d’une telle intensité ; si nous pouvons l’immortaliser alors tant mieux, et dans le cas contraire ce n’est vraiment pas grave. Les souvenirs sont aussi dans notre tête et dans notre coeur…
C’est parfaitement dit, merci 🙂
bravo , rien à ajouter , si ce n’est que cette charte devrait être remise à tout acheteur de matériel destiné à la photo animalière.
Merci Alain, ça serait une bonne idée effectivement !
Salut Adrien, j’ai connu ton blog, a cause d’un manque d’éthique d’un photographe et une levée de bouclier sur instagram et fb. Débutant en photo animalière, je me suis mis des limites , des restrictions, afin de respecter la nature et les animaux, nous ne devons être que des messagers, passeur d’émotions, nous sommes au service de la nature, non l’inverse. Plongeur, nous avons un dicton. on touche avec les yeux pas avec les mains… je translate cela en photo, et me surprend même a remercier l’animal qui a bien voulu me laisse lui tirer le portrait .
Très bonne philosophie Thierry, si seulement tous les photographes animaliers pouvaient être comme ça… !
Bonjour ! Amoureux de la nature qui nous entoure et photographe amateur je ne peux qu’adhérer à cet article ! Mon crédo est de fixer en image la spontanéité du monde qui nous entoure non seulement en étant le plus discret possible mais également en n’y apportant aucun artifice … quitte à “louper” la photo du siècle !
Bonjour et bravo pour ce superbe article et merci pour ton éthique. Je pense que nous partageons la même façon de concevoir la photographie animalière et de Nature : https://www.sebastien-majerowicz.fr/index.php/ethique-tant-photographe-de-nature/
Je t’encourage à lire le coup de gueule de David Wolberg :
https://phototrend.fr/2017/01/david-wolberg-coup-de-gueule-ethique-photo-animaliere/
Salut Sébastien,
Merci beaucoup pour ton passage et pour tes 2 liens, que j’avais déjà consulté 😉 Ca va servir aux lecteurs qui souhaitent se renseigner encore plus sur le sujet, merci beaucoup 🙂
D’accord à 150%!
Merci de cet article.
Complètement d’accord!
Bravo Adrien !
Ton article mériterait d’être diffusé largement pour que notre “auto-discipline” personnelle se transforme en éthique respectueuse de notre environnement.
Je relirais ton article car il contient plein de données super intéressantes et qui sont autant d’arguments pour refuser catégoriquement ces pratiques d’un autre temps.
bonjour Adrien
entièrement d’accord avec toi
Je suis d’accord en grande partie avec cet article.
J’ai par exemple, sur mon site écrit ma chartre de photo animalière.
Mais quelques remarques me viennent à l’esprit suite à ma lecture.
Le nourrissage.
Il est utile pour la survie des animaux, par exemple:
Les mangeoires qui permettent à nos passereaux de survivre pendant l’hiver, et à lire les derniers articles alarmant à leur sujet cela est même indispensable.
Bon nombre de photographe profite de l’occasion pour les photographier…quel mal y a t’il ?
En montagne, les grands rapaces charognards ont en grande partie disparus par ce qu’ils n’avaient plus rien à manger, la loi obligeant à évacuer les cadavres des animaux morts, faune pastorale ou locale. Certaines antennes de protection des oiseaux assurent leur survie dans notre pays grâce à cela.
La destruction des habitats, de la faune et de la flore par l’homme impose de plus en plus ces pratiques.
Pour exemple s’il y a encore dess sangliers c’est bien par ce que les chasseurs les nourissent… Bon, pour mieux les chasser ensuite….mais cela est un autre débat.
Quand est il aussi de ses “protecteurs” de la nature qui prétendent vouloir la proteger et nous en montrer la beauté fragile, à coup de centaines d’heure en transports polluants, de voyages en avion, de survols en hélicoptère de zones protégées…
Vraiment pas bon en bilan carbone tout cela ! Mais ce sont les premiers à nous parler d’éthique, de morale, de danger pour la planète.
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