Très présent en France, le cormoran est un oiseau que je vois peu souvent photographié sur les réseaux sociaux.
Pourtant, les possibilités créatives et l'esthétisme singulier de ce grand prédateur en font, pour moi, un excellent choix de sujet pour le photographe animalier désirant avoir des images qui sortent de l'ordinaire.
Tour d'horizon d'une espèce mal-aimée...
NB : l'appellation "cormoran" représente une famille de 36 espèces à travers le monde, mais, par souci de simplicité, je ne parlerais dans cet article que de l'espèce nommée "grand cormoran", qui est de très loin la plus présente en France.
Par ailleurs, il a été prouvé scientifiquement que la plupart de ces espèces sont très semblables dans leur comportements et leurs habitudes, donc les conseils que je vous donne ici peuvent s'appliquer aux autres espèces. Mais partez du principe que, dans cet article, "cormoran" = "grand cormoran".
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Chapitre 1
présentation du grand cormoran
La morphologie du cormoran
Le cormoran est un oiseau assez grand, puisqu'il peut mesurer entre 85 centimètres et 1 mètre pour les plus gros spécimens.
Son poids se situe quant à lui entre 2 et 4 kilos.
Son plumage est composé de grandes et belles plumes noires aux éclats bleutés et/ou verdâtres, particulièrement esthétiques lorsque la lumière du soleil vient s'y refleter.
Certains individus peuvent également arborer sur le corps certaines tâches plus claires, notamment lors de la période de reproduction où une tâche blanche apparaît en haut de chaque cuisse.
Le bec est assez long et crochu, de couleur beige clair ou blanc, avec une large tâche jaune/orange à la commissure des lèvres (c'est d'ailleurs la plus grande différence du grand cormoran avec les autres espèces).
La distinction entre le mâle et la femelle est assez difficile à faire, puisqu'ils sont assez semblables morphologiquement.
Sachez cependant que, comme beaucoup d'animaux, le mâle est plus corpulent que la femelle et que son bec est un peu plus large qu'elle.
La reproduction
Le cormoran est un oiseau qui peut se reproduire à n'importe quel moment de l'année selon sa situation géographique.
La nidification se fait en grandes colonies qui peuvent accueillir plusieurs centaines d'individus au même endroit, rendant certaines situations très impressionnantes tant leur nombre peut être important.
Le nid est construit dans des arbres avec de simples branches et un mélange d'algues, à plusieurs mètres de hauteur.
La femelle pond généralement entre 3 et 5 oeufs, qui seront couvés pendant une période d'environ un mois.
Pesant moins de 50 grammes à la naissance, les petits resteront entre 48 et 52 jours dans le nid parental, avant de prendre leur envol à la découverte du monde. Ils restent cependant dépendants des parents pendant une vingtaine de jours après la sortie du nid.
La maturité sexuelle se situe aux alentours de 3-4 ans et l'espérance de vie à l'état sauvage peut aller jusqu'à 20 ans.
L'alimentation du cormoran
Le grand cormoran est un oiseau se nourrisant quasi exclusivement de poissons.
Sa méthode de pêche est très perfectionnée, puisqu'il est capable de plonger et d'évoluer facilement sous l'eau à plusieurs mètres de profondeur et jusqu'à 2 minutes en apnée.
Il attrape et dévore ses proies directement sous l'eau, sauf les plus gros spécimens, qui sont alors ramenés à la surface pour être étourdis en les secouant, puis avalés.
Pouvant avaler plusieurs kilos de poissons par jour, le cormoran est malheureusement considéré dans certaines régions piscicoles comme espèce nuisible.
En effet, lorsqu'une colonie de plusieurs dizaines, voir centaines, de cormorans décide de s'installer près d'un étang dédié à l'élevage, de gros problèmes se posent tant ils peuvent rapidement faire d'importants dégats sur la population de poissons présents sur le plan d'eau.
De ce fait, un arrêté du gouvernement français en 2019 prévoit d'autoriser l'abattage de 150 000 grands cormorans sur une période de trois ans afin d'essayer de réguler la population.
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Chapitre 2
comment photographier le cormoran
Où et quand trouver un cormoran ?
La zone de répartition du cormoran est très large, puisqu'on le retrouve sur quasiment tous les continents à travers le monde et à toutes les saisons.
A la base oiseau marin ("cormoran" signifie "corbeau marin" en vieux français), il est cependant capable de s'adapter très facilement aux eaux douces et est donc présent sur tout notre territoire.
Comme tous les animaux sauvages, les lieux à prospecter en priorité pour avoir le plus de chance d'en trouver restent ses zones de nourrisage préférées.
Privilégiez donc les points d'eau très riches en petits poissons, comme des gardons ou des perches, véritables gardes-manger pour nos sujets à plumes.
Les rivières à faible courant ou les canaux sont également des endroits succeptibles d'accueillir quelques spécimens, du moment que la profondeur est suffisante pour plonger sous l'eau.
Vous en trouverez également parfois en ville, dans les parcs publics possédant un étang ou un lac, comme le parc de la Tête d'Or à Lyon où de nombreux individus évoluent régulièrement et font la joie des photographes animaliers.
Comment approcher un cormoran ?
Chassée depuis plusieurs siècles par l'être humain à cause des dégâts engendrés sur les piscicultures, cette espèce d'oiseau a naturellement développé une très grande crainte de l'homme.
N'espérez donc pas approcher un cormoran sauvage en vous baladant simplement au bord d'un étang, c'est quasi mission impossible !
Préferez plutôt une approche discrète et très lente, en portant une tenue de camouflage adaptée à l'environnement où vous vous trouvez afin de vous confondre le plus possible dans la végétation.
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Profitez également des nombreux plongeons que l'oiseau fait sous l'eau pour vous approcher en utilisant la technique suivante :
Un cormoran reste en moyenne entre 20 et 30 secondes sous l'eau, ce qui vous laisse largement le temps de vous approcher de plusieurs mètres à chaque fois.
Attention cependant, car le cormoran est capable de parcourir plusieurs dizaines de mètres en un seul plongeon, il est donc important d'avoir une vue d'ensemble du plan d'eau et de ne pas fixer en permanence l'endroit où il a plongé, car il est peu probable qu'il y ressorte.
Il m'est en effet souvent arrivé à mes débuts de ne pas remarquer que l'oiseau avait refait surface beaucoup plus loin que son point de départ et donc de continuer à marcher, provoquant sa fuite inéluctable.
Si le cormoran que vous avez trouvé n'est pas en train de pêcher et qu'il est en train de se reposer sur un support, alors avancez encore plus doucement, en essayant au maximum de vous cacher derrière la végétation.
Si vous en avez la possibilité, privilégiez les affûts au bord de l'eau, en arrivant sur le spot bien avant votre sujet, car c'est de loin la technique la plus facile pour photographier le grand cormoran de près .
Quel(s) objectif(s) photo utiliser ?
Comme nous l'avons vu en première partie de cet article, le cormoran est un oiseau très farouche qui s'envolera au moindre mouvement suspect.
Utiliser une très grande focale sera donc plus qu'utile pour le photographier et je ne saurais que trop vous conseiller d'utiliser un minimum de 500mm, voir 600mm si vous avez du mal à approcher les animaux sauvages.
Si vous n'avez pas les moyens de vous payer une focale fixe, les 150-600mm de Tamron et Sigma restent de loin le meilleur qualité-prix sur le marché actuellement et vous permettront de rester à bonne distance.
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Si vous habitez en ville et que vous avez la chance d'avoir un ou plusieurs cormorans présents dans votre parc, il est alors possible de s'approcher un peu plus près qu'en pleine nature, car les oiseaux sont beaucoup plus habitués à la présence de l'homme.
Un objectif de type 100-400mm ou un 400mm f/5.6 sont alors une bonne alternative et vous permettront d'être un peu plus léger.
Néanmoins, même en zone urbaine le cormoran reste un animal craintif et il sera compliqué de le photographier avec une focale inférieure à 300mm sans passer par un affût.
Chapitre 3
les possibilités créatives
La photographie d'ambiance
C'est de loin la plus accessible pour les débutants, car il n'y a pas besoin de s'approcher très près des oiseaux.
Pour réussir ce genre de clichés, privilégiez les lumières rasantes du soir ou les ambiances brumeuses des matins d'hiver, car le soleil en pleine journée offre très peu de possibilités esthéthiques.
Il y a fort à parier qu'un ou plusieurs cormorans profiteront d'un perchoir près d'un étang pour se reposer un peu après une longue session de pêche.
Ici le but est d'inclure l'oiseau dans son environnement, alors n'hésitez pas à rester à bonne distance et à dézoomer si vous utilisez un téléobjectif.
la photographie comportementalise
Le cormoran est un oiseau qui possède de nombreux comportements très singuliers et particulièrement photographiques.
Le plus connu d'entre tous est problablement la position ailes grandes ouvertes, pleine de symboles.
Cette posture très atypique est vraiment emblématique chez le cormoran et lui permet de se sécher les plumes au vent, celles-ci n'étant pas imperméables contrairement à la majorité des oiseaux.
Une autre de ses habitudes, que l'on retrouve chez beaucoup d'individus, est de relever la tête et d'ouvrir grand le bec pour chanter.
Si vous déclenchez au bon moment, vous obtiendrez ainsi des photos dynamiques et sortant de l'ordinaire, avec des postures très sympas.
N'hésitez pas également à photographier les décollages et les atterissages sur l'eau, qui sont souvent très puissants et provoquent énormément d'éclaboussures sur la surface.
Afin de bien figer l'action, n'oubliez pas d'utiliser une très grande vitesse d'obturation.
Le portrait serré
C'est probablement le genre de clichés les plus durs à réaliser avec le cormoran, tant cet animal est craintif.
Pourtant le jeu en vaut la chandelle, car cet oiseau possède des détails très intéréssants à photographier de près, notamment ses yeux d'un vert émeraude absolument magnifique ainsi que ses plumes aux reflets métalliques.
La base de son bec de couleur jaune éclatante offre également une piste créative intéréssante : en intégrant un arrière-plan de teinte bleutée, vous créerez facilement un contraste chaud-froid particulièrement esthétique.
Ce contraste de couleurs exploite une règle colorimétrique bien connue dans les Arts Visuels et qui est basée sur l'association des couleurs complémentaires, alors n'hésitez pas à en abuser.
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La théorie des couleurs complémentaires
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Chapitre 4
la pêche au cormoran
J'aimerais, pour terminer cet article, sortir un peu du cadre de la photographie animalière pour parler d'un sujet sensible et important à dénoncer pour moi : la pèche au cormoran en Asie.
Le principe est le suivant : les pêcheurs capturent des cormorans sauvages et les domestiquent pour leur apprendre à ramener des poissons, afin de profiter de leurs grands talents de plongeurs.
Pour récupérer les proies, l'homme serre une ficelle autour du cou de l'animal, empêchant les plus gros poissons d'être avalés.
Les cormorans n'ont alors d'autre choix que de régurgiter leurs prises, quand le pêcheur ne va pas carrément introduire sa main (ou son bras) dans la gueule de l'oiseau pour récupérer le poisson.
La plupart du temps, les cormorans sont également attachés à des cordes, afin que leur maître puissent les ramener sur la barque en tirant dessus.
Une fois la pêche terminée, les oiseaux sont enfermés par dizaines dans des cages en attendant la prochaine sortie, les privant ainsi de toute liberté.
Cette pratique, exercée depuis plus de 1 000 ans principalement en Chine, au Japon et en Corée (mais qui a également existé en France il n'y a pas si longtemps...), est aujourd'hui en voie de disparition, car peu rentable par rapport aux techniques modernes de pêche.
Pourtant, une économie parallèle encore plus douteuse a fait son apparition depuis maintenant plusieurs années : l'attraction touristique.
En effet, chaque année plus de 100 000 touristes viennent "admirer" cette activité insolite et ainsi entretenir et financer de nombreuses dérives : enfermement des oiseaux, conditions de vie insalubres, privation de liberté, gavage, maltraitances, frustrations, espérances de vie plus courtes, etc...
Mon objectif en vous parlant de cette pratique n'est bien évidemment pas de crier au scandale ou de faire l'apologie du véganisme (je mange de temps en temps de la viande et du poisson), mais de vous sensibiliser et de vous informer sur l'existence de ces activités douteuses.
Chacun est donc libre de se faire sa propre opinion, mais si un jour l'occasion se présente à vous de voyager en Asie, ne participez pas à ces activités touritistiques et n'allez pas prendre ces cormorans en photo sous prétexte que cela fera de beaux clichés.
Respectez au contraire les animaux et ayez le moins d'impact possible sur eux. La photographie animalière étant déjà une activité égoïste, n'entrenez pas plus leur exploitation.
Si vous souhaitez vous informer un peu plus sur le sujet, je vous invite à lire mon articlé dédié à l'éthique du photographe animalier en cliquant sur le lien suivant.
[ARTICLE COMPLÉMENTAIRE]
L'éthique du photographe : STOP, ne shootez pas comme ca !
► Découvrez dans cet article une vision saine et raisonnée de la pratique de la photographie animalière.
conclusion de l'article
comment photographier le cormoran
J'espère à travers cet article vous avoir donné envie de photographier le cormoran, un oiseau souvent mal-aimé mais qui pourtant offre de magnifiques possibilités photographiques, comme vous avez pu le constater.
Et si vous avez apprécié cet article, n'hésitez pas à le partager avec vos amis sur les réseaux sociaux, cela prend 2 secondes et me permet de continuer à créer du contenu de qualité.
Bonnes photos à vous !
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Qui est l'auteur
Adrien Coquelle
Photographe animalier professionnel
Photographe animalier professionnel depuis 2016, je parcours la Savoie à la recherche d'ambiances particulières, pour immortaliser les animaux emblématiques des Alpes.
Je forme également tous les mois de nombreux photographes voulant progresser rapidement en photo animalière et de nature grâce à mes stages et formations.
Mes partenaires et collaborations :
Bonsoir Adrien.
Comme mes prédécesseurs je prends plaisir à lire tes articles et je partage l’avis de mon amis Loïc sur l’utilité de ton blog pour dénoncer les pratiques cruelles affligés aux animaux. Ton article arrive juste après une séance photos sur Lyon, au parc de Miribel-Jonage ou je me suis essayé à photographier les cormorans en vol depuis un affut fixe public situé sur le passage de cormorans pour ce rendre à leur dortoir plusieurs arbres sur une petite ile , là aussi ils sont très nombreux et leurs vols auprès de ces arbres c’est spectaculaire. Comme j’y vais assez souvent dans ce parc, je vais essayé de mettre en pratique certaines de tes recommandations et essayé de faire d’autres photos qu’en vol.
Merci pour tous tes articles qui m’apprennent beaucoup de choses et d’autres façons de photographier mère nature.
De rien, avec plaisir 🙂
Une belle introduction à la photo de ce bel oiseau mésestimé (à tort). Tu as bien raison de dénoncer les pratiques cruelles d’exploitation animale, ton blog étant un très bon moyen de diffuser ce genre d’infos aux passionnés de nature libre et sauvage. C’est aussi important que de donner des conseils photo, c’est un tout en fait !
J’ai pas mal de cormorans dans mon coin (j’habite sur le littoral) et lorsqu’un cormoran est présent, je ne me prive pas d’essayer de le photographier !
Merci Loïc, j’essaye en effet à mon niveau de sensibiliser sur ces sujets
Je prends de plus en plus plaisir à lire tes articles. Merci
Merci Lionel 🙂
Superbe article, ils aiment aussi les arbres mort couché dans l’eau, pour se dorer au soleil, ce n’est pas seulement pour se sécher qu’à ce moment ils ouvrent grand leurs ailes, mais aussi pour facilité la digestion. niveau comportement, lorsqu’ils sont ainsi posé sur des perchoirs proche de l’eau, j’ai remarqué qu’ils se penchaient un peu en avant en ouvrant leur ailes a mis envergure et lâchaient une fiente, juste avant de faire leur décollage … un bon moyen pour resté vigilant pour prendre un envol … les décollages directement de l’eau sont aussi très impressionnants
Exact pour les arbres, je voulais le rajouter mais je trouvais l’article déjà assez long ^^
Merci pour ces explications supplémentaires Thierry !
De rien un plaisir de te lire et de te suivre 😉