Comment bien régler son appareil photo numérique

par Adrien Coquelle

Comment bien régler son appareil photo, voilà une des questions qui revient le plus souvent dans les messages privés que mes abonnés m’envoient. La photographie est un domaine passionnant, mais 99% des débutants se butent aux mêmes problèmes : la technique et les réglages du reflex numérique.

A travers cet article, je vais essayer de vous aider à bien régler votre appareil photo afin de préparer au mieux vos sessions.

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Chapitre 1

introduction

Mais avant de commencer, sachez une chose : il n’existe pas de réglages miracles qui vous feront prendre des photos magnifiques à chaque sortie. C’est impossible !

Et c’est d’autant plus vrai en photographie animalière et de Nature, car les conditions de lumière changent en permanence et les sujets sont complètement imprévisibles.

Difficile donc de prévoir à l’avance quels réglages utiliser, tant les situations de prise de vue sont nombreuses et aléatoires.

Adrien Coquelle
Adrien Coquelle

Néanmoins, au fil de ma pratique et l’expérience s’accumulant, j’ai remarqué que certains réglages et automatismes revenaient régulièrement lors de mes sessions. A tel point que j’ai dorénavant tendance à régler mon appareil photo à l’avance, avant chaque sortie.

Je tiens néanmoins à préciser que ces réglages sont issus de ma propre pratique et qu’ils me servent à exprimer ce que je ressens.

Il est donc tout à fait possible qu’ils ne soient pas adaptés à votre façon de faire. Je vous invite donc à les essayer pour vous faire votre propre avis et de les modifier si vous en ressentez le besoin.

J’espère qu’ils vous aideront vous aussi à mieux réussir vos sorties photo.

NB : cet article traite de termes de base de la photographie. Si vous n’êtes pas encore à l’aise avec la technique, je vous conseille de télécharger gratuitement mon livre “Maîtrisez les réglage de votre appareil” en remplissant le formulaire suivant.

J’y aborde en détails toutes les bases de la photographie, de manière très simple et ludique.

Chapitre 2

faut-il choisir le format raw ou jpg ?

Un débat qui fait rage depuis très longtemps dans le monde de la photographie et qui continuera de faire beaucoup parler : quel format choisir pour ses photos ?

Sachez qu’il existe deux formats d’enregistrement sur les boîtiers numériques modernes.

Jpg vs raw

Le choix dépendra essentiellement de votre pratique, de votre envie et de vos compétences en retouche photo :

  • Le RAW : si on traduit, “raw”signifie “brut” en anglais. C’est un format non compressé, comportant toutes les données numériques et qui est donc sans perte. Il est obligatoire de passer par un logiciel pour les rendre “lisibles” (sur internet par exemple).
  • Le JPEG : c’est un format compressé qui permet d’obtenir des fichiers beaucoup plus légers, sans passer par un logiciel de retouche.

Les avantages du format Raw

Le très gros avantage du format RAW est qu’il est possible de rattraper en retouche des erreurs de prises de vue (comme des parties sur ou sous-exposées, ou une mauvaise balance des blancs, par exemple) et d’exploiter au maximum les images pour obtenir des rendus très créatifs.

Il est le format à privilégier si vous souhaitez maîtriser complètement l’aspect de vos photos.


Les avantages du format JPEG

Le point fort du format JPEG est qu’il permet d’avoir immédiatement des photographies exploitables et transférables sur ordinateur, sans passer par un logiciel.

Son autre avantage est de compresser les images et donc de générer des fichiers légers.

Mais attention, qui dit compression dit aussi perte de données, d’informations et de qualité. Un élément à prendre sérieusement en compte si vous vous souciez un minimum de l’aspect vos images…

[article complémentaire]

 Découvrez dans cet article les 5 raisons qui font que j'utilise en permanence le format RAW pour mes photos

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Chapitre 3

l'espace colorimétrique : adobe rvb, srgv ou prophoto ?

L’espace colorimétrique correspond à l’ensemble des couleurs que le périphérique de lecture de votre photo est capable d’afficher : cela peut être un écran d’ordinateur, une tablette, un téléphone ou une imprimante par exemple.

Parmi eux, existent les trois plus connus et utilisés en photographie : le sRVB, l’Adobe RVB et le ProPhoto.

Pour que vos photos s’affichent correctement et le plus fidèlement possible sur ces supports, il est donc important d’assigner à vos images un espace colorimétrique correspondant au périphérique de lecture.

Deux cas de figure se présentent à vous (selon moi) :

  • Vous ne diffusez pas vos photos sur internet
  • Vous diffusez vos photos sur internet

Si vous ne diffusez pas vos photos sur internet

Si vous ne préférez pas diffuser vos photos sur les réseaux sociaux et que votre usage se limite au privé, alors le choix de votre espace colorimétrique dépendra alors de votre écran d’ordinateur (ou de tout autre support que vous utilisez pour visionner vos images).

Si il est incapable d’afficher de l’Adobe RVB, alors privilégiez le sRVB.

Pour connaître quel espace votre écran est capable d'afficher, je vous invite à chercher la référence sur internet.

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Si vous diffusez vos photos sur internet

Le choix dépendra alors des écrans d’ordinateurs de vos admirateurs.

Comme vous pouvez l’imaginer, il est impossible de s’assurer à 100% du bon affichage de vos photos, tant il existe de modèles d’écrans différents.

Il va donc falloir trancher et choisir l’espace colorimétrique le plus utilisé par la population.

Et au moment où j’écris ces lignes (en Mai 2018), c’est l’Adobe RVB qui est le plus répandu, c’est donc celui que je conseille pour le partage de vos photos sur internet.

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Comment bien paramétrer vos exportations photo

Découvrez dans cet article de nombreux conseils et astuces pour bien paramétrer vos exports photos

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Pour ma part, j’utilise donc en permanence l’Adobe RVB pour mes images, car la très grande majorité des écrans sont dorénavant capables de l’afficher, le mien y compris.

Le ProPhoto étant encore trop marginal, je ne l’utilise quasiment jamais, à part lorsque je veux réaliser un très beau tirage chez un imprimeur professionnel capable de le traiter (ce qui n’est pas forcément le cas de tous, je vous invite à leur poser la question).

Chapitre 4

la balance des blancs

La plupart des appareils photo permettent de choisir entre différents pré-réglages qui parlent d’eux-mêmes (dénomination chez Canon) :

  • Automatique (AWB)
  • Lumière du jour (5 200 K)
  • Ombragé (7 000 K)
  • Nuageux (6 000 K)
  • Lumière tungstène (3 200 K)
  • Fluorescent (4 000 K)
  • Flash. (K = Kelvins)

Utilisez donc celui qui correspond le plus aux conditions lumineuses de votre séance, surtout si vous photographiez en JPEG, car il sera alors impossible de la modifier par la suite.

Si vous utilisez le format RAW, le réglage de la balance des blancs n’aura alors aucune importance et vous pourrez oublier ce réglage, puisqu’il est possible de le changer à volonté en post-production, sans aucune perte de qualité (une autre raison de privilégier le RAW !).

Mais puisqu’il faut bien en choisir un, j’utilise personnellement le réglage “nuageux”, car il procure à l’image des tons chauds qui se rapprochent de ce que j’aime et que j’essaie de reproduire généralement en retouche.

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La balance des blancs : Le guide complet

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Miniature-Balance-des-blancs

Chapitre 5

quel mode choisir : manuel, av, tv ?

En photographie animalière, il est extrêmement important d’être réactif, car une action importante peut se dérouler à n’importe quel instant.

C’est là que les modes créatifs ont tout leur intérêt et qu’ils vous permettront de gagner de précieuses secondes. 

Beaucoup plus réactifs que le mode manuel, ces modes permettent de fixer un réglage du triangle d’exposition et de laisser l’appareil choisir les deux autres pour que la photo soit bien exposée à chaque instant.

 Un gain de temps extrêmement important.

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Le triangle d'exposition

Découvrez dans cet article de nombreux conseils et astuces pour comprendre le fonctionnement du triangle d'exposition

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Et si le rendu ne me convient pas en mode priorité à l’ouverture ?

Pas besoin de passer en mode manuel, il me suffit de jouer sur la correction d’exposition pour obtenir l’effet que je souhaite (très utile pour les contre-jours notamment).

C’est aussi simple que cela.

Certains puristes vous diront que les “vrais photographes” ne shootent qu’en manuel… Ne les écoutez pas !

Mouette
Ascalaphe

Inutile de vous frustrer avec un mode peu réactif et compliqué à utiliser en photographie de Nature : amusez-vous sans vous préoccuper des autres !

Le mode priorité à la vitesse est surtout intéressant lorsque l’on a affaire à des animaux très rapides ou en vol, afin de figer leur mouvement, donc n’hésitez pas à l’utiliser si c’est votre objectif.

Chapitre 6

la mesure d'exposition

Lorsque l’on utilise les modes créatifs, il est important de dire à l’appareil comment il doit mesurer la lumière.

C’est là qu’interviennent les modes de mesure d’exposition.

Je trouve personnellement que la mesure évaluative fonctionne très bien dans 90% des cas, car elle permet d’avoir une exposition équilibrée la plupart du temps.

La mesure spot peut également être très utile dans les situations de forts contrastes, comme les contre-jourspar exemple.

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Sur la photo précédente, faire la mesure spot sur la zone la plus éclairée de l’image m’a permis d’assombrir le pigeon, qui ressort alors en ombre chinoise et provoque donc une ambiance très forte et très esthétique.

Néanmoins, par soucis de rapidité et par habitude, je préfère rester en permanence en mesure évaluative et jouer sur la correction d’exposition afin d’obtenir le même résultat (ici sous-exposer très largement).

Cette technique m’évite en effet de sortir l’oeil du viseur pour changer de mode, puisque la molette des IL est instinctivement accessible directement sur le boîtier.

Mais ceci est un choix personnel, bien évidemment, à vous de voir ce qui vous convient le plus, car beaucoup de photographes ne jurent que par la mesure spot pour ces situations lumineuses particulières.

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Mesure d'exposition : quels modes choisir ?

Découvrez dans cet article de nombreux conseils et astuces pour bien utiliser les différents modes de mesure d'exposition

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Chapitre 7

l'ouverture du diaphragme

Maintenant que nous avons configuré notre appareil en mode priorité à l’ouverture, encore faut-il savoir quelle valeur utiliser…

Vous le savez si vous me suivez depuis un moment, l’ouverture du diaphragme est pour moi le réglage le plus important, car il me permet de travailler ma profondeur de champ et d’obtenir des premiers et arrières-plans très dilués, ce que j’affectionne particulièrement.

Il n’est donc pas rare que je sois tout le temps à pleine ouverture sur tous mes objectifs.

Du moins, quasiment tout le temps…

Car cela dépendra surtout de la situation et de deux facteurs :


Facteur N°1 : la distance entre le sujet et l'arrière-plan

Je vous en ai parlé dans l’article spécialement dédié à l’ouverture du diaphragme et également dans celui consacré à la profondeur de champ, mais la distance entre le sujet et l’arrière-plan influence énormément le rendu visuel de votre photo.

En effet, plus il sera éloigné du sujet, plus il apparaîtra flouté sur la photo.

Dans la pratique cela signifie que si votre arrière-plan est vraiment très éloigné du sujet, il apparaîtra très flou sur la photo dans tous les cas, que vous soyez à pleine ouverture ou à F/8.

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Découvrez dans cet article de nombreux conseils et astuces pour comprendre et utiliser au mieux l'ouverture du diaphragme

Miniature_ouverture-du-diaphragme

Essayez-chez vous et vous constaterez que la différence sera très minime.

Dans ce cas de figure, autant en profiter pour fermer un peu plus le diaphragme, afin de gagner de précieux centimètres de profondeur de champ, comme vous pouvez le voir dans cet exemple :

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Ici le bout du bec du héron sera un peu flou et inesthétique sur la photo, car la PDC n’est pas assez grande à F/5pour l’envelopper complètement.

La solution ? Passer à F/6.4 pour agrandir un peu la PDC.

L’arrière-plan étant très éloigné du sujet, le bokeh gardera quand même un aspect très flouté et dilué qui mettra parfaitement en valeur l’oiseau.


Facteur N°2 : la distance entre le photographe et le sujet

Plus vous serez proche de votre sujet, plus la profondeur de champ sera petite. Parfois beaucoup trop petite…

Si cela n’est pas dérangeant en photographie animalière (il est assez rare de se retrouver extrêmement près des animaux sauvages), cela va surtout nous poser problème en macrophotographie, car à force de trop se rapprocher, la PDC sera vraiment minuscule.

Encore une fois, fermer le diaphragme de quelques crans vous permettra de gagner de précieux centimètres.

Azuré papillon

Travailler à grande ouverture du diaphragme est un art très subtil, qui demande beaucoup d’entraînement et de nombreux tests avant de la maîtriser.

Mais je vous conseille fortement de vous habituer à photographier à de grandes ouvertures, même si vous débutez, car cela va vous obliger à travailler vos compositions, à bien tenir votre appareil et à améliorer l’aspect créatif de vos images.

Un autre avantage de travailler ainsi est que vous laissez rentrer beaucoup plus de lumière sur le capteur, ce qui permet donc indirectement… de gagner en vitesse d’obturation !

Chapitre 8

la vitesse d'obturation

Comme je l’ai mentionné juste avant, je travaille à 99,99% en mode priorité à l’ouverture

Ma vitesse d’obturation est donc aléatoire et calculée automatiquement par l’appareil, difficile donc de vous donner des valeurs précises.

Gardez simplement en tête qu’il ne faut jamais descendre trop bas, pour ne pas avoir de flou de bougé et/ou de mouvement sur vos images.

On peut souvent lire sur internet qu’il ne faut pas descendre en dessous de la règle des “1/longueur focale” pour éviter le flou causé par les tremblements naturels du photographe.

En théorie cela signifie que si vous photographiez avec un 50 mm, il ne faut pas descendre en dessous de 1/50 s, si vous photographiez avec un 150 mm, il ne faut pas descendre en dessous de 1/150 s, etc… 

Dans la pratique, je trouve cette règle vraiment très surfaite et je n’ai jamais compris d’où elle sortait.

Il m’arrive en effet très fréquemment, avec une bonne technique de stabilisation, de descendre jusqu’à des valeurs de 1/100 s ou 1/50 s, même avec mon Sigma 150-600 mm, et d’obtenir des photos nettes. 

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La vitesse d'obturation : comprendre son fonctionnement

Découvrez dans cet article de nombreux conseils et astuces pour utiliser au mieux la vitesse d'obturation

Miniature_Vitesse-dobturation

Non, pour moi la vitesse d’obturation n’a d’incidence que pour le flou dû au mouvement des sujets. Voici quelques valeurs “limites” à ne pas dépasser :

  • Sujets statiques (fleurs, coccinelles, héron qui pêche) : 1/40s
  • Sujets lents (libellules au repos, insectes) : 1/200s
  • Sujets rapides (chevreuil en mouvement, passereaux) : 1/1000s 
  • Oiseaux en vol : 1/2000s

Notez bien que ces valeurs ne sont pas une vérité générale, et qu’elles dépendront surtout de l’animal photographié, de votre matériel et de votre façon de vous stabiliser.

Chapitre 9

quelle sensibilité iso ?

Tout dépend de votre appareil photo et de votre tolérance au bruit numérique, puisque chaque modèle et chaque photographe est unique.

Certains pourront aller jusqu’à 4 000 ISO facilement, tandis que d’autres vomiront dès 400 ISO….

Pour ma part, sur le Canon 7D premier du nom, j’essaie de ne pas dépasser les 2 000 ISO. Au delà, le bruit devient vraiment trop visible pour moi et dégrade trop mes images.

[formation complémentaire]

Découvrez dans cette formation comment supprimer rapidement le bruit numérique, sans sacrifier la netteté de vos photographies

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Mais comme je ne suis pas spécialement gêné par la présence de bruit sur mes photos, il n’est pas rare que je laisse en permanence le reflex réglé sur 400 ISO, même en condition de “forte” lumière.

Pourquoi ? 

Car cela me permet de bénéficier d’une vitesse d’obturation optimale et sans perte de qualité notable, la différence de bruit entre 100 et 400 ISO étant très minime et à peine visible sur mon appareil.

Je vous invite donc à faire différents tests chez vous afin de trouver la valeur qui vous correspond le mieux.

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Chapitre 10

quel autofocus : fixe, continu ou manuel ?

Les trois mon capitaine !

Alors que le focus manuel est clairement à privilégier en macrophotographie, l’auto-focus devient quant à lui rapidement indispensable en photographie animalière. 

Deux choix se présentent alors à nous : l’auto-focus fixe (AF-S/One Shot) pour les sujets immobiles et l’auto-focus continu (AF-C/AI-Servo) pour suivre les animaux en mouvement.

Bien que ce ne soit pas la manipulation la plus contraignante à faire, il faut avouer que passer de l’un à l’autre peut devenir pénible à la longue (car il faut passer par le menu de l’appareil).

Heureusement il existe une petite astuce pour pouvoir utiliser les trois modes en même temps, d’un simple clic : configurer l’auto-focus sur le bouton AF-ON.

Grâce à ce petit bouton, plus besoin de jongler dans les menus, puisque il est possible de passer de l’un à l’autre d’une simple pression.

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Le bouton AF-ON : comment améliorer votre technique

Découvrez dans cet article de nombreux conseils et astuces pour bien utiliser le bouton AF-ON

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Chapitre 2

quel mode de déclenchement ?

Il existe sur la plupart des reflex numériques 4 modes différents de déclenchement, qui parlent d’eux-mêmes :

  • Vue par vue 
  • Rafale lente 
  • Rafale rapide
  • Retardateur

J’utilise personnellement le mode rafale rapide 90% du temps, surtout en photographie animalière, car il me permet d’assurer le coup niveau netteté.

 Il vaut mieux en effet reprendre la même photo 4 ou 5 fois de suite, plutôt que de rentrer et de s’apercevoir que la mise au point n’était pas bonne sur la seule photo prise.

Le but ici n’est pas de saturer la carte mémoire en restant appuyé sur le bouton de déclenchement comme un bourrin, mais de doser les rafales successives, afin d’avoir au minimum une photo exploitable sur une série de 5-6 photos consécutives.

Et avec un peu d’entraînement, il est même possible de ne déclencher qu’une seule fois avec un bon dosage de la pression du bouton, et donc de disposer de plusieurs “modes” en un seul.

Un atout indéniable pour rester silencieux, au cas où !

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Chapitre 5

quels collimateurs utiliser ?

Ici le choix est assez simple et logique.

Si votre sujet est peu mobile ou immobile, privilégiez alors le collimateur central qui est le plus précis et le plus performant et recadrez votre photo avant de déclencher, afin d’avoir une bonne composition.

C’est le collimateur que j’utilise la très grande majorité du temps car la plupart de mes sujets ne sont pas très rapides.

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Si votre sujet est très mobile (oiseau en vol par exemple), alors il va falloir faire confiance à votre appareil en sélectionnant un groupe de collimateurs, de préférence ceux sur les côtés, pour favoriser une belle composition.

 L’efficacité de ces groupes dépendra essentiellement de la qualité de votre appareil : s’il n’est pas très performant, alors privilégiez les collimateurs centraux, car ce sont toujours les plus précis (et recadrez si besoin votre photo en retouche pour avoir une meilleure composition).

conclusion de l'article

les réglages photo

Bien régler son appareil photo numérique est une étape indispensable si vous voulez préparer et réussir au mieux vos sorties.

Ceci est d’autant plus vrai en photographie animalière, où la moindre erreur peut être fatale, tant certaines actions se déroulent en seulement quelques secondes.

J’espère en tout cas que cet article vous aura aidés à mieux comprendre comment tous ces réglages fonctionnent et se complètent entre eux.

Mais surtout, n’oubliez pas que la théorie ne vaudra jamais une bonne pratique et qu’il il vous faudra faire preuve d’adaptation et d’intelligence quand vous serez sur le terrain, car ces réglages ne sont pas magiques.

Et si vous avez apprécié cet article, n'hésitez pas à le partager avec vos amis sur les réseaux sociaux, cela prend 2 secondes et me permet de continuer à créer du contenu de qualité.

Bonnes photos à vous !

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Adrien Coquelle

Qui est l'auteur

Adrien Coquelle

Photographe animalier professionnel

Photographe animalier professionnel depuis 2016, je parcours la Savoie à la recherche d'ambiances particulières, pour immortaliser les animaux emblématiques des Alpes.

Je forme également tous les mois de nombreux photographes voulant progresser rapidement en photo animalière et de nature grâce à mes stages et formations.

  • Bonjour Adrien !
    Bravo, encore un article bien documenté et détaillé de ta part ! Merci !
    J’utilise beaucoup de réglages comme les tiens sauf que j’enregistre mes images en raw+jpeg et j’ai bien sûr toujours 2 carte SD sur moi !
    Concernant l’ouverture je me fixe maintenant sur 7.1 car comme tu le sais moi j’aime capter les odonates et après plusieurs essais je me suis aperçu que cette ouverture convenait bien avec une pdc satisfaisante et un flou d’arr-plan plus que valable dans 90% des cas !
    Lorsque je suis trop à l’ombre je surveille bien ma vitesse et je mets souvent en ISO auto (si non je suis presque toujours sur 200) et je trouve que le bruit sur nos APN est plus que convenable jusqu’à 1600 !
    Ta rubrique sur la mesure évaluative + correction d’exposition est intéressante, je vais essayer cela car comme tu le dis il est plus rapide de jouer avec cette correction d’expo pour obtenir des effets plutôt que de changer le mode de mesure.
    Ton astuce concernant le bouton AF-On semble intéressante : je vais donc lire ton article s’y référant.
    Je vais aussi adopter ton mode de prise de vue en rafale rapide surtout pour mes libellules 🙂
    Je te souhaite une bonne fin de week-end et à bientôt de te lire !

    • Hello, merci beaucoup pour ton retour 🙂

      C’est super d’avoir trouvé tes propres réglages si ils te conviennent parfaitement. Bon courage dans tes tests, n’hésite pas à nous dire ce que tu penses du mode rafale (je peux pas m’en passer personnellement) et sur la correction d’expo 😉

  • Merci Adrien pour ces explications simples et très précises.
    Mes réglages sont identiques, cela confirme mon choix suite à cette article, sauf pour l’espace colorimétrique, ou je n’ai pas vu de grandes différences.
    Cordialement
    Michel

    • Salut Michel, merci pour ton message. C’est vrai que les espaces colorimétriques ont des différences minimes, ce sont vraiment les photographes très avertis et les retoucheurs professionnels qui vont pinailler dessus 🙂

  • Merci beaucoup pour vos conseils précis et clairs. Je m’efforce de les mettre en pratique pour progresser en photo. Je continue a lire avec beaucoup d’intérêt vos articles. Continuez comme ça

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